Alexis le Summer Stagiaire 2013 de Data Publica

Dans notre série, "les fabuleux stagiaires de Data Publica", voici Alexis, stagiaire en business développement au sein de l'équipe commerciale pour deux mois. Il a courageusement décidé de sacrifier ses vacances d'été pour intégrer la meilleure start up du moment. Une chose est sûre, même s'il souffre, il ne regrette pas son stage !



Tu es le premier stagiaire venant de Sciences Po chez Data Publica : pour quelle raison à ton avis ?

J’ai plusieurs idées sur la question : il peut s’agir d’une erreur de casting, ce qui me semble être la seule raison valable; autre possibilité, il manquait la case « Sciences Po » au tableau de chasse des stagiaires testés par Data Publica [Il a effectivement deviné..]. Une troisième explication se dégage : je suis ici pour rééquilibrer une balance des effectifs hautement favorable aux ingénieurs, et par la suite organiser un putsch science-piste à l’intérieur de la boite (la finalité étant d’installer Benjamin sur le trône)

Quelle est ta "value proposition" en tant que stagiaire venant de Sciences Po ?

Le réseau, sans aucun doute ! (rires) Et aussi ma capacité à participer aux débats politico-scientifiques de la pause déjeuner.

Est-ce qu'il est vrai qu'à Sciences Po on vous apprend à ne jamais répondre aux questions mais toujours en deux parties et deux sous parties ? 

Il y a plusieurs écoles :
1° ceux qui disent «oui »
2° ceux qui disent « non »
A Sciences Po, nous sommes plutôt «oui mais…» car nous avons le sens de la nuance.

Quelle est la principale différence entre être stagiaire chez Data Publica et stagiaire à l'Assemblée nationale ? 

On ne peut pas bosser pieds nus à l’Assemblée.

Tu viens de Toulouse : est-il vrai qu'à Toulouse, on le choix : soit on travaille chez Airbus, soit on prend un Airbus ?

C’est assez vrai. Mais pour le toulousain ambitieux que je suis, il y a une troisième possibilité : racheter Airbus.

"J’ai appris qu’en entreprise ne pas progresser c’est régresser. Une école de la vie, en somme !"

Alexis

A part les horaires d'Eurostar, et à mi parcours dans ton stage, qu'as tu appris d'important ici jusqu'à présent ?

J’ai surtout appris à travailler en bonne intelligence avec des ingénieurs informatiques… L’ingé informatique est une espèce sauvage en voie de prolifération, surtout les barbus. Il faut donc savoir l’apprivoiser. Et forcément ça passe par l’humour. Comprendre l’humour des ingés n’est pas chose aisée, mais c’est une clef pour réussir dans la vie professionnelle au 21ème siècle. Ce stage m’a aussi appris à mieux comprendre l’enjeu du Big Data. Et ça, c’est fondamental. J’étais arrivé avec une vague idée de ce « buzzword », mais il recouvre aujourd’hui une réalité beaucoup plus tangible (par contre il est toujours impossible d’expliquer à ma mère ce que je fais) Enfin, de manière plus globale j’ai appris qu’en entreprise ne pas progresser c’est régresser. Une école de la vie, en somme !

 

Quand on vient de Toulouse comme toi est-ce que ton plat préféré est le cassoulet ?

Le cassoulet est très nourrissant, mais je préfère la choucroute alsacienne. C’est mon côté rebelle.

Quand on vient de Toulouse est-ce que ton groupe préféré est Zebda ?

A 11 ans, mes premières boums se faisaient au son de « tomber la chemise » Mais mon vrai coup de cœur musical toulousain restera Claude Nougaro. Niveau groupe préféré je suis plutôt Fugees pour les US, IAM pour la France, et The Streets pour le Royaume-Uni. Aucun groupe portugais en tête… [Alexis ment il écoute en boucle Las Bombocas et Michel Telo]

 
Zebda - Tomber la chemise

Quand on vient de Toulouse, est-ce que ton sport préféré c'est le rugby ?

Le rugby c’est pas mal. Je préfère le bière-pong !